Kann man hier noch leben?

13.12.2023

Comment l’artère vitale du Pakistan se tarit lentement
Neue Zürcher Zeitung

2024

Andreas Babst / Rebecca Conway / Roland Shaw / Alex Kräuchi

3e place Swiss Press Online 2024

Le reportage est un voyage le long du fleuve Indus au Pakistan, qui s’étend sur environ 1500 kilomètres, du glacier Passu, à la ville côtière de Karachi. « Il n’y a pas de meilleur endroit pour comprendre comment la vie des gens ici a été déséquilibrée », écrit l’auteur. Des températures toujours plus élevées font fondre les glaciers, et pourtant ce fleuve a de moins en moins d’eau. Construit avec des digues et des barrages, il alimente un vaste système d’irrigation et est donc considéré comme l’artère vitale du Pakistan. Un jour, il risque de se tarir complètement. Les habitant·e·s de l’Indus racontent leurs inquiétudes et des difficultés éprouvées : un ingénieur qui fait fonctionner les écluses et ne connaît que sécheresses et inondations ; ou un pêcheur qui ne peut plus vivre de ses maigres prises. « Nous avons déséquilibré le fleuve », cite un hydrologue. À une utilisation toujours plus importante de l’eau du fleuve par une population croissante, s’ajoute le changement climatique, avec ses vagues de chaleur record et ses fortes pluies, qui font du Pakistan l’un des pays les plus inhospitaliers du monde.

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