Une nouvelle version est disponible.

Nous avons mis à jour notre site web. Clique sur le bouton pour télécharger la nouvelle version.

Télécharger maintenant

Chez Gucci, le travail se fait par appel ou par SMS. (Swiss Press Text 2015, par Francesco Bonsaver) - Swiss Press Award

Area

Text
2015

Francesco Bonsaver

Cet article est le fruit d'une enquête sur les conditions de travail au sein des installations logistiques tessinoises de Luxury Good Logistic et sur les recettes fiscales générées par la présence du siège de Luxory Good International (LGI) au Tessin. Les témoignages recueillis auprès des employés de la logistique et les documents documentant les conditions de travail décrites ont permis de constater que le système de planification du travail enfreint les dispositions de la loi fédérale sur le travail. L'organisation du travail en vigueur chez LGI exige une flexibilité extrême de la part des employés, rendant quasiment impossible toute vie privée en dehors du travail. L'objectif de cet article est donc de fournir aux lecteurs un aperçu de l'ampleur de cette flexibilité, de plus en plus recherchée sur le lieu de travail actuel, et de ses répercussions sur la vie privée des personnes qui y sont soumises. La deuxième partie de l'article s'est concentrée sur ce que l'on appelle généralement le revers de la médaille : les implications fiscales pour les communes, le canton et la Confédération résultant de la présence du siège de Luxury Good International au Tessin. L'enquête s'est avérée complexe, compte tenu de la confidentialité absolue qui entoure cette affaire.

Auteur